Réflexions autour du racisme
Le racisme est la peur de l’inconnu
Dans une société caractérisée par la diversité des idéaux et la variété culturelle et aussi physique, on assiste ,malheureusement, à l’ignorance, aux préjugés et à la peur que ces deux premiers aspects impliquent. Le corpus qu’on analysera nous montre comment ces éléments négatifs peuvent se rassembler dans une seule idée:celle du racisme. Nous verrons comment les documents, ayant comme leit-motiv la peur (dérivée de la phobie de l’inconnu), le racisme, mais aussi le sexisme, nous présentent des situations de vie quotidienne oùl' on assiste à la discrimination au détriment des richesses des différences.
Premièrement, il est nécessaire de souligner comment la méconnaissance de faits ou des personnes peut intimider et créer une aversion dans les individus qui ont une mentalité assez fermée et qui ont toujours vécu dans des environnements culturels très clos et qui n’ont jamais eu la possibilité de se confronter avec la diversité. Comme par exemple dans l’extrait ‘’La Reine De Saba’’, dans lequel la puissance d’une femme est mise en question, où dans l’œuvre de Jonathan Coe, qui ,dans l’extrait du texte ‘’Le Cercle fermé’’ expose cette thématique en décrivant la situation des bourgeois qui vivent à la campagne et qui voient les étrangers
avec méfiance (‘’Tu trouveras tout un tas de gens … qui fondamentalement n’aiment pas les Noirs, qui n’aiment personne en dehors de leur petit monde’’). Cette méfiance se transforme en des épisodes d'exclusion et de violence et en des actes oppressifs contre les personnes ‘’différentes’’, qui ne devient pas seulement les victimes de la discrimination, mais aussi des violences physiques.
Le raciste devient agresseur au point de vue des idéaux et physiquement, comme on peut le voir dans le document relevé par J.H. Khemiri, ‘’J’appelle mes frères’’.
L’extrait dénonce la société moderne qui, après un fait divers comme celui d’un attentat, commis par un individu seul, a la tendance à accuser une minorité entière, qui doit se protéger des préjugés et des revendications.
En revanche, les xénophobes, se retrouvent face à face avec une réalité profondément différente de la leur et qu’ils n’ont pas eu la possibilité de connaitre. Cette peur de l’inconnu est dictée par l’ignorance et la limitation :des fruits d’une société et d’une éducation qui ne sont pas ouvertes. Les individus qui vivent de cette manière ne connaissent pas la valeur de la tolérance et arrivent à considérer les personnes qui ne leur ressemblent pas comme des gens inférieures. H. Murakami dans le texte‘’Underground’’ explique ces complexes de supériorité qui caractérisent les membres, en ce cas, des sectes où des groupes qui visent à affecter les personnes qui n’appartiennent pas à leur organisation.
En conclusion, on peut dire que la xénophobie (avec le sexisme) ,est un phénomène présent dans une société qui pourrait considérer la variété culturelle un point de force et de richesse, représente un obstacle sur la rue vers un environnement où la différence est vue comme une valeur à protéger et pas comme un ennemi à éliminer où comme un envahisseur qui menace notre façon de vivre.