Religion - Le vaudou (partie 1)
PARTIE I
Le livre de Maryse Condé, Moi, Tituba sorcière... noire de salem, fait énormément de références à la magie. Quelle sorte de magie me direz-vous ? Sorcellerie ? Animisme ? Bien vu, mais ici je vous parlerai d'une autre forme de magie très présente dans le roman : le vaudou. Cette pratique intrigue, effraye, fascine.
Tout d'abord, qu'est ce que le vaudou et d'où vient-il ?
Le vaudou (ou vodou, ou vodun) est un ensemble de croyances et de rites. C’est une religion, d’une richesse rare et méconnue, une pratique (la médecine par les plantes, sacrifices, rituels...) ou d'une manière plus générale, une culture. La religion et la pratique sont évoqués dans le roman comme les deux éléments emblématiques du vaudou.
Cette pratique trouve son origine en Afrique de l’Ouest, s’exporte en Amérique et dans les Caraïbes à l’époque de l’esclavage noir africain. Le vaudou se développait dans la clandestinité car les occidentaux voyaient cela d'un très mauvais œil. La superstition grandissante, une peine de mort pouvait être appliquée.
La culture vaudou était le seul héritage des africains jetés dans le nouveau monde, un moyen d'opposition face à l’oppression.
Lorsqu'on évoque le vaudou, on l'associe souvent à quelque chose d’obscur, à une certaine magie noire et peut-être même à la mort pour certains. Cela est en grande partie dû aux réalisateurs et scénaristes de films de séries, amateurs du grand frisson, qui n’hésitent pas à présenter une image erronée du vaudou.
Par exemple dans le dessin animé La Princesse et la Grenouille sorti en 2009, on y retrouve un redoutable sorcier vaudou qui se sert de cette pratique à de mauvaises fins.