Florilège - Livres enrichis 8
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-
s'enivrer du parfum du souffle printanier
- écouter le silence, ressentir son vacarme au plus profond de soi
- veiller à ne pas marcher sur un soupir (le miel déborderait)
- toujours laisser ce rire nuageux caresser son coeur
- photographier une larme, puis, la laisser couler (jusqu'en bas, au fond du ciel)
- enfin de l'onde surgir l'angoisse, l'amour, la haine
- non pas juste vivre : faire seulement de l'impossible le probable (donner une chance au conditionnel)
(Brenda)
Je déconstruis mon mutisme.
Vie guide mes pas.
Louvoie entre mes côtes.
En intensifie
le rire
incoercible
et flamboyant.
Les corbeaux
Réveille toi !
Ils entendent notre appel,
songe à une pluie de feuilles mortes,
pour t'évader de cette entorse.
Les arbres tombent sur les ponts,
les corbeaux s'embarquent,
à l’intérieur d'une impasse oblongue.
Suis les !
Tu verras bien,
si ta crainte se nomme Légitime,
sinon, je t'en prie, divague à l'horizon,
pleure moi ton nom,
dans un bassin de fantasmes.
Ils passent par la petite porte,
tu voudrais les appeler,
leur demander magie,
et tu les sais taciturnes.
Mais tu cours !
Tes pas sont illisibles,
comme une trace sur un pavé
que l'on brûle
en clamant la colère
du petit homme.
Tu as peur.
De leurs ailes sourdes,
ils battent un écho enchanteur,
à une tranchée bleue et noire.
Ces bêtes abordent la folie,
tu le sais,
ils ont peur de toi,
tu émanes le chaos
dans ce champ d'air pur.
Du bec croisé,
tu démêles les vagues du temps,
puis ils t'embrassent,
avec une allégresse infinie,
touchante,
apaisante,
qui t'inspire le silence,
le silence juste,
c'est la fin du tunnel,
et les sourires te sont lancés,
comme des flèches de feu.
je t'offre ces notes,
mes mots sont des présents
mais toi