Apartés - Le Jeu de l'amour et du hasard III, 1
ACTE III
Scène 1
DORANTE, ARLEQUIN
ARLEQUIN. Ayez compassion de ma bonne aventure, ne portez point guignon à mon bonheur qui va son train si rondement, ne lui fermez point le passage.
DORANTE en lui-même. Il est bien temps que cette escorte entortillée s'en voit le passage clos ! (Haut.) Allons donc, misérable, je crois que tu te moques de moi ! Tu mériterais cent coups de bâton.
ARLEQUIN qui détourne le regard. Je ne les refuse point, si je les mérite ; mais quand je les aurai reçus, permettez-moi d'en mériter d'autres : voulez-vous que j'aille chercher le bâton.