Rencontre avec Michaël Glück - Temps
Est-ce que vos poèmes sont mûris longtemps
ou plutôt jetés sur le papier ?
Michaël Glück dit alors que prendre trop de temps pour réfléchir, c'est risquer de perdre ce que l'on veut dire. Mais il est courant, et même habituel que le poète écrive un poème, puis le laisse de côté avant de le reprendre, deux jours, deux mois, deux ans ou même vingt ans plus tard, pour le retravailler, ou non, voir s'il est possible d'en faire quelque chose, ou non. En effet, "c'est comme le vin, un poème, il faut le laisser vieillir pour voir s'il a besoin d'être retravaillé, gardé ou jeté"...
Là où bon nombre de poètes clament qu'écrire c'est aimer, Michaël Glück atteste qu'écrire, c'est vivre.