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Publié par Marina

Appellation - Le père Goriot

Si je devait donner un nouveau titre au roman, ce serait :

 

La cruauté parisienne

 

J'ai pensé à ce titre car je trouve que sur le fond, dans ce roman les personnages sont parfois cruels entre eux, c'est pour cela que j'ai choisi "cruauté" (qui peut avoir une fonction incitative en éveillant la curiosité du lecteur). Par exemple, dans la pension de Mme Vauquer, tout le monde se moque ouvertement du père Goriot qui est accusé d'avoir des maîtresses alors qu'il ne fait qu'aimer passionnellement ses deux filles.De plus, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen repoussent leurs propre père alors que son seul désir et des les savoir heureuses et je pense que c'est quelque chose qui doit être horrible à supporter pour un père. 

 

Également je trouve que ce roman est particulièrement cruel car seul l'argent, "la bonne société" comptent : tout est permis pour accéder à un statut reconnu. C'est une histoire qui se passe à Paris, rue Neuve-Sainte-Geneviéve, plus précisement dans un quartier pauvre, c'est donc pour cela que j'ai pensé à "parisienne" qui a alors une fonction informative en donnant une indication sur le cadre spatial.  Leur vie est en effet parisienne : entre misère et bourgeoisie, le constraste est presque cruel à constater. Ainsi, Eugène de Rastignac rêve d'ascension et de faire partie de la "bonne société". Il le montre à la fin du roman quand il dit "A nous deux maintenant" en voyant Paris, ce qui traduit ici son désir de conquérir Paris. 

 

Pour finir, ce roman est cruel car on y voit l'égoisme et l'ingratitude prendre le dessus. Les filles du père Goriot sont le parfait exemple de l'ingratitude. Presque tous les personnage ont les pensées contrôlées par le désir d'argent qui supprime toute forme d'humanité entre eux.

 

sourceimage

 

 

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