Jugement - Lucrèce Borgia
Epoustouflée.
C’est le seul mot qui me vient à l’esprit en sortant du Quartz.
Le Quartz, dans le grand théâtre : un décor se dresse devant nous, étrange, majestueux et hors du commun. C’est l’eau qui me frappe d’abord : elle recouvre la scène, c’est inédit, à mes yeux. « Borgia » est écrit en lettres lumineuses et je me demande pourquoi : quel sens ? quel choix artistique ? Bref, avant même que la pièce commence, je suis captivée.
La pièce commence. Entre chansons, performances musicales, démonstrations de danse et jeu théâtral parfait, David Bobée nous offre ici une mise en scène à la fois énergique et esthétique, d’une beauté incomparable où les jeux de lumières se mélangent aux jeux d’eau et où les acteurs et gymnastes aux accents variés nous laissent sans voix. Et la musique ? Ah la musique, part essentielle de la pièce, qui participe à son intensité: oui, le choix d’Agnes Obel m’a plu, je l’ai trouvé approprié ; j’étais contente de retrouver Ed Sheeran, ma proximité avec la pièce n’en était que plus grande, mais c’est la présence et la découverte de Butch Mac Coy et son « My Den Is Yours » qui ont achevé de me séduire. Une musique ensorcelante
Cette version moderne de Lucrèce Borgia de Victor Hugo nous transporte dans un autre monde et les deux heures sont passées bien vite (trop vite).
En bref : à voir ou revoir !