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Publié par Logan

On se demandait si l'orage beuglerait quand viendrait la nuit comme un sourire forcé d'impuissance monotone. On parlait de courir les champs apprivoisés, qui ne fustigent qu'après les frénésies rutilantes, fortifiées comme la paroi des grands solistes qui plante les mains souillées dans la terre ignorée. Ou est passé le vent qui s'emballe à guider les pavements tapissés de lilas et de larmes folles qu'on aspire aux eaux délicieuses et perfides ? Que sont les blessures de fantaisie animée qu'on débourbe à ne plus s'en souvenir ?

Quelqu'un approche des collines hâlées, l'enfant s'en exhibe, dans la froideur de ce qui l'entoure.

Par qui oublie le sens des horloges.

 

Imitation - J. Vandenschrick

Des exercices d'imitation, j'en ai fait, il m'est arrivé d'en écrire plusieurs. Et quel mal j'ai rencontré pour celui-là... Là ou le style des précédents auteurs que j'ai du imiter me semblait clair, du moins assez clair dans mon esprit pour pouvoir en reproduire la forme (tout ceci sonne assez robotique/scientifique et c'est assez dérangeant), ici je me retrouve face à un style que je pensais pouvoir « recopier » assez facilement... Ici j'ai relevé les principaux thèmes, les mots et expressions qui reviennent le plus souvent (la récurrence de questions, les thèmes de la mémoire et de la nature, l'emploi régulier de l'imparfait, ce « on » anonyme ect...) et il m'a été difficile d'écrire cette imitation tout simplement car aucun des poèmes d'En qui n'oublie n'est à considérer indépendamment, et ici je livre une imitation, un poème seul, ce qui fait que j'ai cette impression qu'il manque quelque chose à ce poème. Quoi ? Et bien d'autres poèmes, une suite, une fin et un début. Il manque à ce poème d'autres poèmes tout simplement... Le style de J.Vandenschrick n'est pas si difficile à cerner, mais la chose se complique quand il s'agit de le reproduire... Ici je me voyais mal publier cette imitation sans cette petite « introduction », cela me dérangeait un peu, et je pense qu'il est plus intéressant de lire un article quand on connaît le ressenti de l’élève/l'auteur par rapport à celui-ci. 

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M
Je n'ai pas encore lu le recueil de Jacques Vandenschrick, mais je peux t'assurer que j'ai trouvé ton imitation magnifique ! La dernière phraseest pparticulièrement forte et percutante. Contre ton ressenti d'auteur je livre mon ressenti de lectrice : en lisant ton poème j'ai eu comme la sensation d'un parfum fort de terre chaude et de lilas, avec un sentiment fugace d'orage moite, de la caresse d'herbes folles, d'une lumière sombre et ocre, d'une tension nostalgique, et du chant sourd et lent d'une pendule à l'odeur de bois.<br /> Un beau texte donc, qui a fait remonter en moi quelque chose d'indéfinissablement ancestral et enfoui. Joli ! ;)
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