Ils se perdent, arcade folle.
Lumineuse enseigne aux néons
Fougueux, dingue métropole
S'exhibant à la pression
D'une nuit frivole,
Déployant gracieusement le rayon
Des branches bestioles,
Chatoyants poumons,
Flamboyantes banderoles,
Impudique infection,
Fantastiques protocoles,
Inélégantes pulsions.
Sur l'asphalte de coton
Elle pleure l'alcool,
La libido dans la boisson
Les effluves picolent,
La poudre, tapageuse moisson,
Les couleurs consolent
Les désolantes passions.
Les regards survolent
Les bestiales tentations,
Je souffle Pluton.
Célestes sont les hommes qui s'immolent
De cette fougue, attrayante obsession
N'arrache le feuillage blond
De la vigoureuse fumerolle,
J’enlace l'avide contagion,
Embrasse l’impulsive corolle,
J'applaudis à la déraison
Le génie de cette nécropole,
Les ténèbres emportent mon idole
Qu'on dépouille quand confusion
Et régal deviennent pactole
D'un torride frisson,
Clameur frénétique coule dans la rigole
Fumeuse, puérils soupçons
Que l’après serait symbole
D'une triomphale évasion.
Le pigment amant s'envole,
La psalmodie plaît au compagnon.
Ce vent émouvant décolle
Les ombres hermétiques de ce monde caméléon.
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