Election/interprétation - Jacques Vandenschrick
Ce poème me rappelle la vie.
Dans l'ombre, l'obscurité, le noir ?, les choses apparaissent moins clairement. (Oui, merci de cette analyse pertinente...) Les détails deviennent presque invisibles, je comprends que les disgrâces ne sont peut être que détails. Ou alors ! L'ombre est l'oubli ? Oublier les disgrâces, les malheurs, c'est les effacer ? Ca n'est pas si simple... Dors, rêve, laisse toi aller et les larmes surviennent. D'où ? Je visualise la province incompréhensible comme un village ensoleillé, aux rues étroites, aux maisons collées et colorées, plein de vie mais désert. Le seul visiteur c'est soi, aime l'incompréhensible et la province ne sera jamais poussiérée.
A toute chose alors, l'ombre ôte également sa disgrâce. Et pendant que l'on dort, les larmes paraissent monter d'une province incompréhensible.