Poésie - Dans la tête de Narcisse
Le soleil s'endort
Seul je suis
tourmenté j'ecris
Cette misérable Australie
Où regne une boiteuse harmonie
Là des bras me sont tendus
Là je leur repondrai un peu bourru
Par un mutisme bien qu'ambigu
Vaudra tout ton or d'homme déchu
Et par un scabreux souvenir
Qu'on libère sous la braise du délire
Je sens mon intime Amglo mourir
Un être clandestin des abysses va ressurgir
Le souffle dernier m'échappe
Sur le front de la débauche
Votre arsenal froid me rattrape
Le soleil se retire sous le rythme de vos cloches
Sous le poids de votre langage je meurs
Vos mots ne sont pour moi que douleur
Le silence alongé sur moi comme l'inanité sur vos moeurs
Je ne puis comprendre haine et rancoeur
Vivre sous vos regards pourris
D'appétit fiévreux vous unifie
Rassemblement fétide, étrange asphyxie
Sous laquelle je m'etouffe, calamiteuse comédie...