Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pages

Archives

Publié par Jakez

Philippe, seul, s'asseyant sur un banc.

J'ai beaucoup d'enfants, mais pas pour longtemps, si cela va si vite. Où en sommes-nous donc si vengeance aussi juste que le ciel que voilà est clair, est punie comme un crime ! Eh quoi ! les deux aînés d'une famille vieille comme la ville, emprisonnés comme des voleurs de grand chemin ! la plus grossière insulte châtiée, un Salviati frappé, seulement frappé, et des hallebardes en jeu ,! Sors donc du fourreau, mon épée. Si le saint appareil des exécutions judiciaires devient la cuirasse des ruffians et des ivrognes, que la hache et le poignard, cette arme des assassins, protègent l'homme de bien.

Philippe Strozzi, Acte III, scène 3

Florence vue par Philippe Strozzi

Philippe est seul face au monde, personne ne le regarde, si ce n'est Lorenzo, qui reste son seul ami. Il a perdu sa fille, l'un de ses fils reste un simple prieur et l'autre, aveuglé par la haine et son désir de vengeance, est parti rejoindre le roi de France pour venger sa soeur. Philippe est donc seul.

Cette photo reflète la solitude qui s'est emparée de son âme et qui le dévore.

 

Piazza del Duomo, Firenze

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article